C’est vous l’adulte, c’est à vous de fixer des consignes claires, et des limites. Si l’enfant a compris la consigne, s’il est capable de l’exécuter (range ta chambre, n’utilise pas de mots grossiers, fais tes devoirs, ne mets pas les coudes sur la table, brosse-toi les dents…) et qu’il n’obéit pas, il faut réagir. Le mot punition est un bien grand mot, mais il consiste avant tout en une réaction pour que l’enfant se conforme à un minimum de règles, et qu’ainsi, il n’affecte pas la vie de toute la famille.
Le meilleur moyen de ne pas avoir d’opposition lorsqu’une tâche doit être effectuée est de donner un choix à l’enfant : tu dois faire tes devoirs, mais c’est toi qui décides si tu commences par la préparation de la dictée ou par la leçon de maths. L’enfant aura l’impression de maîtriser ses actes et se sentira valorisé. Bien sûr, ces présentations subtiles ne sont pas toujours possibles au quotidien.
Quand la désobéissance est avérée, reste la punition. Elle pourra consister en une privation de sortie, de dessin animé, de dessert… Il est facile de savoir ce qui pourra ennuyer l’enfant et donc le pousser à obéir.
Surtout, ne faites pas que menacer. Pour que la sanction soit efficace, elle doit être appliquée rapidement. Sinon, l’enfant vous aura attiré dans un véritable jeu de la désobéissance que lui seul maîtrisera, et vous ne serez pas au bout de vos soucis !
Une forme de punition est inutile car inefficace : les fessées et autres violences physiques. Votre enfant a le droit de vous voir réagir en adulte mature et intelligent. Une paire de gifles ou une douche froide n’ont jamais été une solution et ne vous montreront pas sous votre meilleur jour. Soumis à ce genre de traitement, votre enfant risquera de le reproduire plus tard.
La punition devra absolument être complétée par la réparation par l’enfant de sa négligence : de toute façon, même un peu plus tard ou le lendemain, le devoir à faire devra être fait, la chambre sera rangée ou les dents brossées…