Aux premiers abords, on se dit que ce n’est pas possible. Comment un enfant qui n’a pas encore de responsabilité ou qui n’a pas encore de pression qui pèse sur lui peut en arriver au burn-out ? J’admets que les formes sous lesquelles la pression ou le stress peuvent apparaître chez les enfants ne sont sans doute pas les mêmes que chez les adultes, mais cela n’empêche que nous enfants peuvent tout aussi bien être victimes de burn-out. Justement, je voulais donc vous parler de ce sujet.
Burn-out, un gap désormais franchi pour les enfants
Un terme assez fort me direz-vous, et pourtant ce sont de nombreux enfants qui arrivent de nos jours dans des cabinets de consultation avec des signes alarmants montrant qu’ils sont au bord du craquage total.
Nombreuses sont les raisons à l’origine de ce genre de souci chez nos enfants, et s’ils ne supportent pas la pression patronale comme nous les parents, c’est surtout la pression des parents en question, de professeurs à l’école qu’ils doivent jour après jouer gérer comme il faut. Pour vous c’est déjà difficile, alors imaginez pour un enfant qui ne s’intéresse en somme qu’à jouer.
En effet, nous les parents mettons la pression sur nos enfants pour qu’ils réussissent. Qui pourrait nous en blâmer ? Seulement cela devient insupportable pour nos précieux enfants, les conduisant à se mettre dans un tel état. Il ne faut pas trop leur en demander, surtout à leur jeune âge. On leur demande d’être parfaits dans un monde où personne ne l’est, où est la logique ?
Burn-out, comment ça se produit et que faire ?
Comme pour les adultes, le burn-out des enfants se présente aussi par la fatigue dans un premier temps, puis par le craquage. Quand la frontière entre les deux est franchise, la situation devient préoccupante, à un tel point que l’enfant peut avoir des envies suicidaires.
Si vous remarquez que votre enfant semble être tout le temps exténué même quand il ne fait rien, cela doit vous mettre la puce à l’oreille. S’ajoute à cela des troubles du sommeil, une grande irritabilité, une hypersensibilité qui le fait passer du rire aux larmes. Demandez une consultation quand il en est encore temps. Mettre l’enfant au repos peut être une solution à ce stade.
Si jamais le stade du craquage est atteint, c’est la cata. Il faudra sans doute mettre l’enfant sous traitement médicamenteuse pendant un bout de temps, de quoi le calmer et l’aider à se remettre les idées en place. Chers parents, un seul message restez vigilant et n’en demandez pas autant à vos enfants.
Il nous faut faire attention à nos enfants, c’est la première chose à faire pour éviter les problèmes de ce genre. De plus, pourquoi exiger la perfection de nos enfants ? Quand ils sont petits, il faut les laisser vivre leur enfance.